Miguel Moueza - Boulanger passionnant et passionné - fait partie de ces quelques personnes qui savent vous transmettre leur passion in-con-di-tion-nelle de la boulangerie. Ses origines antillaises mais aussi son parcours professionnel en font un boulanger d'une grande richesse culturelle et professionnelle. De Paris à Islamabad , de Dubaï à Casablanca, cet orateur hors pair nous retrace son parcours... hétéroclyte. ;-)
La boulangerie, après le BAC, ce n'est pas politiquement correct, aux yeux du plus grand nombre. Quel a été ton parcours avant ton entrée au CFA BPF.
Un parcours plutôt atypique, en quelques mots, un Deug sciences éco-gestion, ensuite une école de commerce en option entreprenariat.
Quelle a été la réaction de ton entourage quand tu leur as annoncé ton choix ?
Ce fut une surprise énorme pour mes parents qui ne s’attendaient pas du tout à ce choix de vie qui ne correspondait en rien, à priori, aux études que j’avais jusqu’alors suivies.
Je sais que tu as pas mal voyagé de par ton travail. Quel a été ton parcours depuis la fin de ta formation en boulangerie au CFA BPF ?
Grâce à la boulangerie, j’ai eu et j’ai encore la chance de découvrir pas mal de pays et de cultures différentes.
Après le CFA BPF, j’ai occupé un poste de Manager rayon Boul-Pat chez Carrefour France, puis j’ai pu réaliser deux ouvertures de magasin au Japon pour la même enseigne.
De retour en France, j’ai occupé la fonction de Chef boulanger chez Paul puis au Trianon Palace à Versailles.
Ensuite, j’ai décidé de repartir à l’expatriation, de nouveau dans le Groupe Carrefour, au Moyen Orient, à Dubaï, au Pakistan puis en Iran en tant que formateur et acheteur boulangerie-pâtisserie et enfin au développement.
Après quelques années à l’expatriation, j’ai décidé de revenir à l’INBP afin de passer mon brevet de maitrise et ainsi élargir mes compétences.
Que fais tu aujourd’hui ?
J’occupe un poste de formateur-démonstrateur et conseil en développement en boulangerie-pâtisserie au sein d’un moulin au Maroc - Ricamaroc -
Tu es revenu en 2010 passer le BP/BM à l’INBP, 10 ans après ton CAP. Pourquoi as tu ressenti le besoin de te former à nouveau, malgré ta grande expérience déjà acquise ?
Le brevet de maîtrise était un passage obligé à mes yeux pour me remettre à niveau sur le marché national. Et de manière plus personnelle, cela correspondait à une étape dans ma vie professionnelle.
Tu rencontres un jeune qui hésite à devenir boulanger.
Sois franc :
Cite les 2 avantages qui te paraissent majeurs
- une perspective de carrière très large
- un métier en constante évolution tout en gardant une base solide : le process traditionnel
et en inconvénient (y'a pas de raison, y'en a aussi !).
- Les horaires, il faut apprendre à vivre avec...
Imagine : aujourd'hui, tout est à refaire.
Signes-tu toujours pour la boulangerie ou changes-tu de métier ?
Je signe volontiers, et sans aucune hésitation. C’est un corps de métier pleins de passionnés.
Pour finir, quel est ton produit de boulangerie ou pâtisserie « chouchou » ?
La tourte de seigle au levain...
Si je te dis CFA-BPF, quels souvenirs ou faits te reviennent à l’esprit instinctivement ?
Champion de France des écoles 2010 !!! ;-)
2 commentaires:
Super, bon boulot!
oui super,combien sont découragé par cette proffession et pas seulement parsequ il se sont trompé de vocation.personnellement j ai commencé a 14 ans j en est43 et je pense helas arréter se metier helas pour faire quoi?
Enregistrer un commentaire